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Sport vs. environnement

Selon l’étude de Paris 2024, les Jeux Olympiques de Paris représentent presque un demi-million de tonnes de CO2 entre 2018 et 2023. L’empreinte carbone des grands évènements sportifs internationaux est un essai non transformé, principalement en raison de la venue des spectateurs. Ces derniers viendront du monde entier souvent par avion et quid de leur empreinte carbone ? L’Office du Tourisme de Paris projette la venue de 1,87 million de visiteurs en provenance de l’étranger.

 

Prenons en exemple la Coupe du monde de football au Qatar, avec ses stades climatisés, a généré une empreinte carbone proche de 1000 tonnes de CO2 par minute de jeu. Même des évènements organisés dans des conditions plus classiques, comme la Coupe du Monde de Rugby 2023, ont une empreinte carbone estimée à 640 000 tonnes de CO2.

 

Mais les organisateurs de ces jeux semblent avoir pris la mesure de l’urgence. Paris 2024 a fixé un « budget carbone » à ne pas dépasser, une première dans l’histoire des jeux. Ces derniers ne devront pas émettre plus de 1,58 million de tonnes équivalent CO2. L’objectif est de limiter les émissions à 1,58 million de tonnes équivalent CO2. Conscients que la construction des infrastructures représente un facteur majeur d’émissions, ils ont réduit l’empreinte carbone des bâtiments de 30 % par rapport aux constructions classiques, grâce à l’utilisation de matériaux innovants ou recyclés.

 

Paris 2024 s’engage également à compenser toutes les émissions de gaz à effet de serre restantes en finançant des projets de reforestation en France et à l’étranger. En France, le Comité d’organisation a opté pour des projets de séquestration de carbone dans des puits naturels. À l’international, il finance des projets de reforestation et des initiatives en énergies renouvelables. Spectateurs, athlètes et organisateurs ont chacun un rôle crucial à jouer pour transformer cet essai et faire du sport un allié de la planète.

 

11/06/24