2022, l’année du greenwashing ou de la prise de conscience ?

En 2022, la requête « greenwashing » sur Google Trends a atteint un sommet historique au niveau mondial (et français). Sa popularité a bondi avec une multiplication par quatre par rapport à 2020.

Défiance ou prise de conscience ? Eléments de réponse : la COP15 Biodiversité vient de se terminer avec un accord mondial inattendu sur la préservation de 30 % des surfaces terrestres et maritimes, l’Europe adopte un mécanisme de taxe carbone aux frontières en vue de limiter les émissions de GES importés, le risque de coupures d’électricité en France décroit avec la baisse constatée de la consommation et le film Avatar 2, qui promeut une cohabitation harmonieuse et respectueuse des vivants, se hisse aux premières marches du box office mondial.

Ces annonces peuvent être vues de manière positive comme autant de prises de conscience même si elles s’accompagnent de nombreux questionnements sur leurs limites et leurs effets indésirables. Les interrogations croissantes autour du greenwashing montre que le doute est une étape essentielle dans le processus réflexion de chacun mais n’oublions pas l’injonction de Montaigne : « nous sommes nés pour agir ».