Et Viva Tech !

Tech et Caetera #17 | 14 JUIN 2023

2400 startups, 2000 investisseurs, 30 pays représentés, 450 speakers et plus de 300 innovations à découvrir. Les chiffres de l’édition VivaTech 2023 donnent le tournis et confirment son statut de plus grand rendez-vous de la tech européenne. Avec 100.000 visiteurs attendus, des têtes d’affiche comme Elon Musk ou Marc Benioff, le passage désormais traditionnel du président de la République, VivaTech est devenu en seulement sept ans un carrefour incontournable pour tous les acteurs du numérique, et bien au-delà.

Comme le rappelle François Bitouzet, le DG de l’événement, au podcast Mondes Numériques : « tous les grands leaders des différents secteurs économiques seront là, public, privé, startups, investisseurs, c’est ce qui fait la mécanique si spécifique de Vivatech et qui créé du business ». La moitié des startups présentes à Vivatech réalisent ainsi jusqu’à 25% de leurs leads commerciaux annuels pendant le salon, précise François Bitouzet, qui ajoute que 200.000 connexions business ont eu lieu sur l’application de l’événement l’année dernière.

L’édition 2023 se tient pourtant dans un climat assombri pour la tech mondiale, particulièrement outre-Atlantique où les plans sociaux se multiplient. Il est plus clément dans l’Hexagone, qui fait preuve d’une insolente résilience : selon Numeum, les startups françaises ont créé plus de 31000 emplois sur un an, et 8000 sur le seul mois de mai. La récente levée de fonds annoncée par Mistral AI (150 Millions d’euros un mois seulement après sa création) démontre le dynamisme de notre écosystème, y compris en matière d’IA générative.

Autre révolution mise à l’honneur cette année à Vivatech : la transition écologique, avec des innovations particulièrement prometteuses. C’est le cas de Switch Energy, un deeptech française qui mise sur l’énergie osmotique, ou quand l’eau douce des fleuves crée de l’électricité en rencontrant l’eau salée des océans. Le potentiel est immense. Dans l’embouchure du Rhône, l’énergie ainsi récoltée pourrait alimenter une ville de la taille de Marseille pendant un an. On ne le dira jamais assez : Vive la tech !